[Récit, Relations humaines, Rencontres, ...] Une rencontre surprenante.

Bonjour, en fouillant les archives d'un de mes cahiers de français,
j'ai trouvé un texte pas mal que j'ai retravaillé, réécrit. Je voulais vous le faire
partager, je l'ai trouvé pas mal. Un peut simplet, mais voyez donc.

Une rencontre surprenante.

J'avançais et mes pas résonnaient dans la rue aux volets sombres. Le silence était lourd. La rue lugubre m'oppressait à un tel point que mes sanglots longeaient mes paumettes creuses. Mes dents claquait sous le vent glacial, un vent qui piquait tout mes membres.
Mon bonnet couvert de neige immaculée me donnait un peut chaud à la tignasse.
Quelques mèches brunes y dépassaient.
Je pleurais. Encore et encore. Juste la solitude, je suppose. Je m'aventurai dans une rue adjacente. Mais rien de changeant. A part, une chose que j’aperçus. Non, une personne qui se battait aussi contre le froid d'hiver. J’accélérais la cadence.
Je frissonnai de tout mon corps en écoutant les crépitements réguliers de la neige sous mes pieds.
Je le vus. Assis contre un mur avec une tasse de je ne sait quoi produisant de la fumée blanche.

- Bonjour, auriez-vous un sous s'il-vous-plait ? me demanda-t-il poliment.

Il était prêt à tendre sa main libre. Il souriait.

- Oui, bien-sûr, répondai-je en tripotant ma poche.

Je lui tendais alors tout le contenu de ma poche en forçant un sourire idiot.

- Merci beaucoup ... (J'étais prêt à prendre mes jambes à coup, quand il me proposa :) Asseyez-vous, que je vous raconte une anecdote. Allez, faites-moi compagnie, me supplia-t-il.
- Ah ... (Je m’arrêtai et se retournais vers lui) On pourrait faire ça au chaud, chez vous ? Pourquoi pas ...
- J'habite ici, coupa-t-il.
- Ah. Désolé, dis-je en m'asseyant à coté de lui.

J'étais bête, pourquoi m'aurait-t-il demandé de l'argent ?

- Comment en suis-je arrivé là ? A la rue, dirais-tu, lança-t-il, rigolant et avec de la nostalgie. Eh bien, voilà. Avant, je travaillais dans une petite entreprise qui contristait des instruments. Moi, j m'occupais plus spécialement des violons. Je les forgeais à la main, dans le bois et posais les crinières de cheval, etc. J'adorais faire ça. Un jour, de bonne humeur, j'ai conçu un magnifique violoncelle que j'ai vendu très cher à un grand violoniste. J'étais grand. Enfin, grand, en popularité, en tant qu’artisan. Mon salaire augmentait beaucoup depuis ce jour là mais je m'en fichais. Enfin, j'aurais préféré en faire profiter ma famille. Voilà tout. Ma soeur, le plus. Moi, je n'avais pas étudié et je penchais pour la littérature. Ma soeur, le scientifique. Je payai, alors, les études de ma soeur en espérant qu'elle me rende la pareille. Elle ne le fit pas. Mes violons devenaient triste à mesure que je l'étais. Personne ne s'en intéressait et on me jeta à la porte. Je tombai dans la dépression, perdais ensuite mon logis. Ma soeur ne pense plus à moi, et je suis triste, pleurnicha-t-il. Merci de m'avoir écouter ... Maintenant, va-t-en sur-le-champ, m'ordonna-t-il en sanglot avant de se taire à jamais.
- Au revoir ... et bonne chance, balbutiai-je.

Moi, ému, je continuais mon chemin et m'enfonçai dans les sombres ruelles.

Décidément tu as de l'imagination Ruuben ! Ta nouvelle (C'est une nouvelle ?) est magnifiquement éprouvante, je trouve fascinant la façon dont tu as réussi à définir l'endroit où le personnage principal se trouve, on s'y croirait vraiment ! Tu as l'âme d'un écrivain Kao

Tu as la mains sur les compliments !
Merci beaucoup, ça me touche vraiment.

Et, oui ça peut-être une nouvelle pourquoi pas ?

Et pour les descriptions, je suis loin d'être à la perfection, les descriptions de lieux son faciles mais j'en bave à faire des descriptions de personnages, de robes (par exemple, j'ai essayé d'en faire il y a pas longtemps), mais vraiment merci ça fait plaisir.

Je t'en prie mais j'ai dis la vérité !! C'est vrai quoi xD

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