[RP ; Roman ; Fantaisie]

[Un monde régi par les dieux. Voilà où la jeune fille habite. Un monde où croire en eux est primordial, c'est pour cela qu'elle veut devenir prêtresse. Ou plutôt, car elle a un don exceptionnel pour croire en eux et prier. Elle sait soigner. Depuis un jour exactement, mais son maitre de magie lui a dit qu'elle est prometteuse. A neuf ans ! Savoir soigner ! "C'est très bien", lui avait dit son père, modeste tandis que sa mère, elle, elle est devenu hystérique, folle de joie, la jeune fille en perdit le sens. Toute confuse.]

Aujourd'hui, elle rend visite à son meilleur ami. Lui, qui veut devenir un valeureux guerrier. Elle marche, dandine son corps voluptueux, malgré sa jeunesse qui ne lui a pas encore offert la vrai beauté. Toute, contente, suivant sa routine, arrivée presque vers le centre d'entrainement chez son ami. Mais il a quelque chose d'anormal. Elle le sait. Et elle va bientôt le découvrir.

[HRP] Vous avez peur ou quoi ? C'est un RP ! Vous avez tous le droit de faire cette histoire ! Alors, gênez vous pas ...
Je vois pas ce qui a de terrifiant ! [/HRP]

HRP:

D'une joyeuse innocence, elle se dirigea ses pas vers la grande pièce où son ami, d'un sérieux et d'une rigueur infaillible à l'entraînement, frappait vivement de sa batte les grands mannequins de bois. Elle lui adressa un signe de la main, tandis qu'elle entrait dans la salle, à qui il répondit par un grand sourire, signe de son adoration pour son amie.

Mais quelque chose allait bouleverser cette amitié paraissant pourtant si parfaite et inébranlable.

En effet, voilà trois semaines que, sur le sol de la pièce, traînait impunément un caleçon sale. Lorsqu'elle le vit, la jeune prêtresse poussa un cri mêlé d'effroi et d'une colère insoutenable.

En effet, elle a beau le lui hurler, le lui rabâcher sans cesse, rien n'y avait fait: jamais le jeune garçon n'avait ramassé ses caleçons, et ils traînaient à peu près partout, quelques fois même dans des endroits insolites.

Tenez ; pas plus tard qu'hier une pluie de pétales de roses avait assailli la ville, inondé les habitations et tué un malheureux prêtre, mort étouffé ; plus tard, on en avait retrouvé un sur la lyre de la statue représentant la déesse de l'amour. A l'évidence, le jeune garçon avait été fort sévèrement puni ; mais la petite prêtresse, intégriste, avait eu un mal évident à accepter l'affront fait à la déesse et le lui avait bien fait comprendre par maints coups de pieds dans son entrejambe.

Cependant, cette fois ci, c'était la goutte de trop, celle qui provoque un raz-de-marrée destructeur engloutissant tout sur son passage. La jeune fille hurla, voulut étrangler son ami à l'aide de cet horripilant caleçon mais n'y parvint pas avec l'intervention du maître d'armes. Alors qu'on les séparait, elle hurla qu'elle se vengerait, qu'elle dominerait le monde et supprimerait tous ces foutus caleçons de la surface de la planète.

Le jeune garçon, d'abord en état de choc devant l'agressivité soudaine de sa précieuse amie, voulut s'excuser auprès d'elle. Quand le ciel en arriva au crépuscule, il se dirigea vers la maison de sa chère et tendre, monta les escaliers vers sa chambre.

Mais il la trouva vide.

Un mot était laissé sur le lit, il le saisit alors et le lut.

« Je pars devenir une prêtresse dans une secte pour le dieu de la mort.

Je mettrai ma menace à exécution : j'apprendrai une magie qui me permettra de devenir le maître du monde, et je ferai brûler tous les caleçons de la planète.

Adieu. »

Cette lettre, pourtant courte, atteint le jeune garçon en plein cœur telle une flèche meurtrière et empoisonnée.

Deux larmes, rondes et luisantes, perlèrent aux coins de ses yeux pour venir rouler sur ses joues.

Plus tard, quand il eut accepté la réalité, il décida de se battre pour sauver tous ces innocents caleçons.

Même si cela signifiait la fin d'une magnifique amitié.

HRP:

HRP:

Alors la jeune fille entreprit son voyage.

Le voyage était endurant, elle suait, vidait toute son énergie sur le sol aride du désert qu'elle traversait. Avec pour seul provisions, pain et eau. Elle pleurait, sanglotait, la séparation sec et froide qu'elle a enduré a son ami.

Elle crut qu'elle n'y arriverais jamais, qu'elle allait se faire dévorer par des hyènes, se retrouver dans du sable mouvant. Ou encore, mourir de soif.

La perspective de son avenir était flou, chaque jour quelle marchait, chaque nuit qu'elle veillait, sa vue se remplissait de spectre. Ses maux de têtes lui arrachait les tempes du cerveau. Son cœur faiblissait, il mourait. Elle mourait.

Un jour, elle nota quelque chose, au loin. Se demandant ce que c'était, elle haletait, pourtant sa vue floue l’empêchait de distinguer le lointain paysage.
Elle tomba une fois, puis se releva. Elle s'écroula une deuxième fois et croyait qu'elle ne s'y relèvera pas.

Elle posa brusquement son front sur le sable sec et dure et, avant de fermer ses yeux, elle se dit "C'est finit ...".

Ses paumes était creuses, sa poitrine tombait, sa peau craquelait sous ses ongles. Aria n'était plus Aria. Son caractère fut changé en sauvage. Finalement, l’espoir ne fut plus. Elle ne trouva pas d'issus à cette foret de sable.

Pourtant en se réveillant, elle usa ses dernières forces, elle ne lâcha pas des yeux ce qui surplombait au loin.
Elle était arrivée ! Elle en fut fier, contente, le calvaire était finit. Une ville petite mais charmante se dessinait sous les yeux d'Aria.

- Larice ! Larice ! J'y suis arrivé, hurlai-t-elle le nom de son professeur de magie.

Alors celui-ci accourait vers elle.

- Aria ! Ça va ? Tu m'as l'air toute ... malade.

- Oui ... Oui. Ça va, balbutiait-elle

Puis, un sourire indiscret se dessina sur la bouche du magicien.

- Comment l'as-tu convaincu ?

- Je ... prétendais vouloir accaparer les forces du mal pour ... détruire ses habits qui trainent par terre.

Et ils se mettent à glousser comme des nouilles jusqu'à qu'Aria affiche un sourire triste.

- Tu penses qu'il m'en voudra ? Je le laisse tout seul, comme une fausse ami égoïste, pour réaliser mes rêves, et lui ...

- Il t'en voudra, c'est sur. Mais si tu lui explique tout, ça va s'arranger. Ne t'en fait pas Aria, tu y étais obligé ... En tous cas, on peut pas t'apprendre à mentir, toi !

Et il repartent dans leur hilarité.

- C'était son seul défaut ... réplique Aria.

- Oui, ma foie. Es-tu prêtes ? C'est maintenant que ça se corse. Dans deux jours, tu es officiellement prêtresse.

Devenir officiellement prêtresse veut dire être envoyé à la guerre pour soigner les guerriers blessés.

- Bien-sur ! affirme la jeune fille.

~ UP ! ~

HRP:

Le garçon courait à présent ; son cœur menaçait de sortir de sa poitrine tant ses efforts à faire circuler le sang dans ses artères l'éprouvait, car il cavalait à une vitesse improbable; sans doute était-il poussé par son ambition toute nouvelle.

« MONSIEUR CALDERON ! MONSIEUR CALDERON ! », gueula-t-il, alors qu'il entrait dans la salle d'armes en fracassant tout en provoquant un bruit inouï la porte contre le malheureux mur ; on s'étonnait presque que celui-ci n'ait pas crié de douleur sous la force du coup.

Le professeur d'escrime, habitué aux sautes d'humeur de son épuisant élève, soupira tout en fermant les yeux. Un tic d’énervement vint déformer ses sourcils, et, en relevant le regard vers l'importun qui venait de le déranger en pleine lecture de son livre – Tout le village pensait qu'il s'agissait d'une lecture intellectuelle et de ce fait personne ne s'y intéressait à l'exception des prêtres (Qui n'avaient jamais réussi à y toucher tant le professeur cachait bien ses affaires, surtout quand il s'agissait de son honneur), mais en réalité, l'ouvrage se nommait tout bonnement « Histoires érotiques entre femmes » - et, en affichant un regard fatigué, prit la parole.

« Qu'est-ce que tu as encore ? » dit-il, en appuyant fortement sur le ''encore''.

« C'est terrible ! », cria le garçon. « Aria est partie ! Elle dit qu'elle veut devenir prêtresse pour le dieu de la mort, et qu'elle va détruire tous les caleçons ! C'est horrible, qu'allons nous faire, mais qu'allons nous faire ?! On ne peut pas la laisser faire ! Je veux dire, tous ces caleçons ! Ils n'ont rien fait de mal, c'est moi qui les laisse traîner partout ! Tout est de ma faute ! »

Calderon haussa un sourcil. Il s'était dit qu'il allait bien finir par s'habituer au côté chtarbé de son élève mais étrangement, ses nouvelles idioties ne faisaient que l'étonner un peu plus chaque jour. Il se demanda si, techniquement, un cerveau humain était réellement capable de produire autant de conneries à la seconde, ou si le jeune garçon était vraiment un cas à part qu'il fallait exploiter au mieux de ses capacités ; il fut interrompu dans ses questions existentielles par le monologue du petit guerrier, ne semblant pas décider à s'arrêter de parler de sitôt.

« Apprenez-moi à contrer la magie de mort ! Il y a forcément un moyen ! C'est l'avenir des sous-vêtements pour hommes qui est en jeu ! Vous vous rendez compte ?! L'AVENIR DE TOUT UN PEUPLE EST ENTRE NOS MAINS !! C'est la tâche la plus monumentale qui m'eut été incombée ! »

Le professeur détourna la tête et se pinça l'arrête du nez. Il se dit que de toute manière, si les caleçons disparaissaient, cela éviterait au moins à son stupide élève de les laisser partout, car décidément c'était d'un chiant innommable quand il les retrouvait dans les endroits les plus improbables comme sur la douchette de sa femme ou encore sous sa couette. Se reprenant, il parla calmement à son élève, et lui dit sur un ton apaisant :

« Écoute, Kaël. Je n'ai pas de temps à perdre avec tes histoires de... Caleçons. J'ai du travail et autre chose à faire que d'écouter tes conneries. »

Le petit garçon croisa les bras en affichant un air boudeur.

« Ah oui ? Parce que lire des bouquins pornos vous appelez ça du travail ? »

Calderon faillit s'étouffer avec son biscuit. Tout en envoyant un regard horrifié à son élève, il parvint seulement à glisser, entre deux hoquets, un simple « Tu savais ?! »

Kaël afficha un sourire satisfait.
« Wep ! Et si vous ne m'entraînez pas tout de suite à contrer la magie de mort, je révèle ça au village entier. Je suis sûr que les amateurs de potins vont adorer ! »

Le teint du professeur devint livide. Il pesa le pour et le contre ; au fond de lui, malgré qu'il trouvât cette histoire ridicule, il savait que tenter d'en dissuader Kaël revenait de demander à l'eau de ne pas mouiller. Il y avait quelque chose d'étonnant avec lui ; plus l'entreprise dans laquelle il se lançait était débile, plus il se donnait les moyens d'y parvenir. C'était crevant.
De plus, il ne tenait pas spécialement à ce que le village entier sache qu'il aimait lire des histoires de coucheries entre lesbiennes ; son honneur de guerrier n'y survivrait sans doute pas. Il soupira puis hocha la tête faiblement.

Tout content, Kaël quitta la salle d'entraînement. Le professeur lui avait, dans sa bonne grâce, enseigné comment renvoyer les sorts de mort à leur expéditeur. Il lui avait expliqué que pour cela, il lui fallait brandir le grand bouclier sacré, tout en criant l'incantation magique que le professeur lui avait apprise : « JE SUIS UN CRÉTIN FINI ».

Il considéra le bouclier que le professeur lui avait offert. Le petit guerrier se dit qu'il en prendrait le plus grand soin, car il avait beau avoir piètre allure, il possédait tout de même d'incroyables pouvoirs magiques. Un grand sourire s'afficha sur le visage du garçon. Lui, qui n'était alors qu'un petit apprenti sans envergure, voit un destin incroyable lui tomber dessus ! C'était inespéré, et Kaël se dit que s'il menait sa quête à bien, il entrerait certainement dans la légende de ce monde. Un élan d'impatience lui emplit le ventre, et il se dirigea vers la forêt. Il avait entendu parler de la secte consacrée au dieu de la mort la plus proche ; elle se trouvait à quelques lieues de là, et c'était certainement le chemin qu'avait choisi Aria. La nuit profonde n'arrêta pas le farouche petit guerrier, et il s'enfonça à travers les feuillages.

Calderon considéra le fût de bierre duquel il avait retiré le couvercle. Il se dit que la bierre allait avoir mauvais goût si on la laissait à l'air libre, et que c'était fort dommage ; en plus, maintenant, il n'avait plus de ceinture, car il avait dû la fixer au dos du « bouclier sacré », parce qu'après tout un bouclier sans rien pour l'attacher au bras, ce n'était pas crédible et même l'autre abruti aurait remarqué quelque chose.

Il soupira. Au moins, Kaël allait faire joujou avec son couvercle de tonneau pendant un moment, et il aurait enfin la paix. Apaisé, il s'affala sur sa chaise et replongea dans son intense lecture, avant de hurler de rage en constatant que l'autre imbécile avait laissé un caleçon sur son bureau.

\HRP/ Bon, moi je suis pas douée. Je vais tous de meme essayer de faire une suite.

PS: Ton dernier texte Shimy fait 76 ligne si j'ai bien compter :/ Rubis a dit que c'etais 50 max

Cordialement votre clown préferé Very Happy

\HRP/

HRP:

Spoiler:

Galderon, apres avoir bien lut ses livres pornos, remarqua que le garçon n'avait pas mit de caleçon pour aller se rebeller. Il pensa que ce ne serai pas grave car il est tellement bête qu'il ne remarquera rien.

Le jeune garçon passa la nuit dans la foret. Il se reveilla car une bête étrange l'attaqua. Il prit son bouclier pour ses protéger du monstre pensant que c'etais un sbire du guerrier de la mort. Le monstre attaquer le jeune guerrier qui brandit son bouclier en hurlant <<JE SUIS UN CRETIN FINI>>. Le bouclier renvoya l'attaque du monstre qui se la prend en pleine tête. Le garçon, impressionner de ses pouvoirs, se rendormit fiers de lui.

Le lendemain matin, il continua son chemin afin de trouver Aria. Il marcha pendant plusieurs heures mais soudain il remarqua qu'il tourna en rond. Le jeune garçon hurla <<BORDEL DE MERDE, JE ME SUIS PAUMER !>> Soudain, lui vint une idée. Il trouva un arbre très haut et grimper tout en haut afin d'y voir quelque chose. Au loin il vit du feu. Il se mit en route vers cette direction. Il entendait des bruits de tambours. Mais il n'avait pas peur, il continua son chemin.

HRP:

Spoiler:

Il continuait de marcher, dans ce désert aride où seule la chaleur semblait régner, sans pouvoir s'arrêter. Un jour, il ne fut plus qu'à environ cinq-cents mètres de ce petit feu qu'il avait vu de l'arbre. Mais c'était la nuit et décida qu'il était préférable de se reposer.
Il s'endormit avec l'espoir de trouver quelque chose ou quelqu'un qui puisse lui venir en aide.

Le lendemain, quand il se réveilla, le ciel semblait s'assombrir et des cumulonimbus sillonnaient cette vaste étendue bleue. Il se ragaillardit en se disant que c'était un bon présage après ces jours de chaleur étouffante et que la Divine Pluie finirait par tomber.
Le feu, ou du moins cette petite tâche orangée-jaune ondulante, était plus gros, plus vif. Il se leva alors, ramassa son petit camp composé d'un morceau de tissu et deux barres en métal en guise de tente et de vivres, et commença à entreprendre sa promenade d'une moitié de kilomètre. Plus il s'approchait, plus il avait la nette impression que quelque chose clochait. C'était dans l'air, c'était... Du souffre! Les mirages n'épargnant personne à part peut-être les Dieux et les prêtresses, avaient transformaient la couleur du souffre, verdâtre, en couleur du feu!
Il s'approcha pour n'être bientôt plus qu'à une dizaine de mètres. Il y avait par terre, sur la terre sèche et fissurée, une flaque noire, du pétrole peut-être? L'air empestait l'œuf pourri, odeur caractérique du soufre. Il se rapprocha encore et se boucha les narines tant l'odeur était devenue insupportable. Arrivé devant la flaque, il la tâtonna du bout de sa sandale et glissa. Il s'étala de tout son long dessus. Le plus étrange, c'est que quand il essaya de se relever, il n'y arriva pas! Il était...collé, oui c'était le terme le plus approprié. Il commença à penser que c'était un piège quand il remarqua une fente dans la terre tout autour de la flaque, bien trop ronde et parfaite pour être naturelle. Quand, soudain, le cercle se mît à descendre, et lui avec. Il descendit, et au bout de deux minutes on entendit un gros "BOUM" et il n'y eut plus aucun bruit.

» [Fiction][Fantaisie][Romance/Drame][Critique Humaine] Le reflet narcissique.

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