[S1~Océanie] Une famille au sens véritable du terme ... ♥` |
| | [Fiction][Fantaisie][Romance/Drame][Critique Humaine] Le reflet narcissique. | |
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Rubis-Hiroto Révolutionnaire.
Date d'inscription : 14/05/2011 Age : 25 Localisation : ... Derrière-toi ! Messages : 797 Points : 885
| Sujet: Re: [Fiction][Fantaisie][Romance/Drame][Critique Humaine] Le reflet narcissique. Ven 14 Déc - 19:13 | |
| La suite de : Le reflet narcissique.
- L'ultime carnage:
On ne pensait pas qu'Atlantis allait être aussi coriace. On s'attendait quand-même à des représailles mais pas aussi infaillibles.
Les Nomades se défendaient comme ils le pouvaient contre les canons, les armes à feu ou les explosion nucléaires que lançait Atlantis.
Jamais je n'avais vu ça. C'était comme si ils s'étaient préparés à ça. Comme si ils s'étaient préparés à notre venue.
La situation était critique, nos premières lignes de front tombaient très vite.
La défaite était proche, le roi d'Atlantis allait avoir sa bénédiction : il allait devenir le seul nomade de ses terres et surtout, le plus beau de tout Atlantis.
On trouva une idée pour balancer la situation à notre faveur.
fallait détruire déjà les canons et les archers comme ça les Nomades purent être épargnés par les flèches et les explosions.
Je fus chargé de cet mission avec Eneko.
Pour atteindre la dernière ligne, nous dûmes prendre un chemin adjacent à celle de la ligne de front. Nous devions dériver notre route.
Je ne reconnaissais pas Atlantis. Cette ville avait tellement changée …
Les rue pavées, parfois boisées était devenu des rues au béton armé, aux couleur sombre et aux places imposantes.
On rencontra personne, les rues était dépeuplés.
Arrivés au fond d'une ruelle, nous aperçûmes une fontaine. J'agrippai la main d'Eneko et nous parcoururent l'espace.
Nous étions prêts à prendre la rue qui se présentait devant nous lorsqu'un genre de guerrier apparut.
—Noah, attention ! brailla Eneko.
Je lâchai alors, la main d'Eneko et je relevai ma main droite, la bouscula brutalement en avant et un amas de lave s’abattit sur mon ennemi.
Il nagea dans son propre sang. Sa peau était brûlée et tout son corps était carbonisé.
Je me calma, fus dégoûté sous cette vision d'épouvante. Je contrôlai ma respiration et, osai me retourner.
Avec horreur je vus Eneko ayant une épée plantée dans son ventre. Je fus paralysé. Je m'approchai d'Eneko et vis son regard, encore plus abattu que jamais encore.
Sa respiration se brusquais tristement.
Son buste s'engourdissait et se refermait. Sous sa respiration brutal, des larmes couvraient ses yeux, puis éclataient sur ses pupilles, en fondant sur ses joues roses. Ses pommettes devenaient rouges. Elle pleurait, sans rien ne dire, et sa respiration était inquiétante.
Elle avait mit ses bras tout au long de son corps, et elle m'observait lugubrement …
Je caressais ses cheveux platinés, les collai derrières ses oreilles.
Je la pris de mes bras, la serai de toute mes forces et courait. Je me hâtai je ne sais où, sans rien savoir. Courir, ma seul obligation. Je devais trouver un Nomade.
La dernière petite lueur d'espérance n'était pas perdue. Un bon Nomade pouvait la soigner.
Déboussolé et en voyant le regard d'Eneko se vider, je pleurais. Je scrutais chaque rue, chaque recoins de cette maudite grande ville.
J'étais perdu, je commençais à m'affoler et me disais « Non. Pas une deuxième. Pas une deuxième personne qui dépérit par ma faute ».
Je criai, hurlai. Je beuglai même :
—A l'aide ! … A laide !
Mes larmes s'écroulaient, elle ne s'arrêtaient plus.
—Je vous en supplie. Aidez-moi … priai-je dans le vide.
Je continuais de courir.
Et dans un coin de rue, j'aperçus encore un fantassin d'Atlantis. Je me retournai vite à tout allure et changeai de direction.
D'un coup, je m'arrêtai lorsque je discernais le bruit d'une foret. Il y avait un portail au bout de la rue et me dis que ce serrait un bon endroit pour cacher Eneko puis aller chercher de l'aide.
Je traversai le portail, courait, me hâtai, galopai, sprintai, tandis que je serai toujours Eneko contre mon torse.
Je franchis une fougère, pénétrai dans la foret, puis observai rapidement. Je déposai tranquillement Eneko par terre, l'étalai dans l'herbe émeraude et la consola lorsqu'elle ouvrit ses yeux fatigués :
—Je vais chercher de l'aide. Restes ici. Je reviens.
Je déposai mes lèvres sur les siennes et elle ne dit rien.
Elle fis une fois de plus, comme toujours, son regard de chien battu. Je piquai un sprint.
J'appelai et je ne trouvais personne.
Cette ville était un labyrinthe et ces rues marbrées m'oppressaient au plus haut point. Mais je vidais toutes ces pensées, et fouillai chaque recoin de cette atroce citadelle.
—Noah ! entendis-je vociférer.
Et ces appelles continuaient. Je ne réfléchis pas. C'était de nouveau une course poursuite qui s'engageait : ces cris étaient ceux d'Eneko.
—Noah ! entendis-je de nouveau.
J'arrivai vite, elle était accroupie et essayait de se lever. Je la pris dans mes bras.
—Je suis là, calmes-toi. Je suis la, répétai-je.
—J'ai entendu des pas, gémissait-elle tandis que ces larmes glissaient sur mon épaule.
Moi aussi, j'enregistrai des pas.
Je me retournai, vu un archer qui encochait une flèche et l'abatis avec un dard de gel. Il la reçut en plein dans le cœur.
Je me retournai et la vus s'écrouler en arrière. Je la rattrapai in extremis. Je déposai sa tête sur mes genoux, caressais et jouai avec ses cheveux. Elle me fixai son regard contre le mien et mes sanglots tombèrent.
—Ne me laisse pas.
—Jamais, répondis-je.
La foret était calme. Il y avait le juste bruit du doux feuillage qui flottait dans l'air. Je restais assis là, les joues mouillés de larmes.
—Peux-tu chanter ? me demande-t-elle.
Chanter ? Ce n'est pas mon truc … Malgré tout, je connais une chanson que j'ai apprise durant mon voyage au camp des Nomades. Je l'ai apprise avec Eneko, c'est un air de montagne.
Elle a été composé il y a de cela très longtemps.
J'essuyai mes larmes qui roulaient sur mes joues et je reniflai. Je me lançai :
Mon enfant, mon chère petit enfant, Ouvres ton cœur, il est l'heure de s'en aller. Courons les pâquerettes violettes du champ, Oh mon enfant, il est temps de s'aimer.
Allonges-toi et fixe ce beau ciel argenté. Fermes tes yeux, et tu verras une plus belle orée. Souviens-toi que ta mère la belle foret, Sera ton ami et ton lit frais.
Que la mélodie de madame Accompagne ton âme Dans un sommeil infini. Oui, mon chéri, infini …
Ce mot raidit mes sourcils qui se resserrèrent et laissant de longs sanglots.
Je repris la fin, d'un ton presque inaudible :
Enlaçons-nous, mon ami, Mais reste avec moi, je t'en pris.
Je passai deux doigts sur ses yeux, éteints, et les refermai.
Je continuait de coiffer ses cheveux en pleurant, en vidant tout mon corps de ces terribles souffrances qui me poignardaient le fond de mon âme.
—J'suis désolé … soufflai-je.
Le corps de l'archer était toujours la, par-terre, sanglant.
J'enlevais doucement la tête d'Eneko de mes genoux, comme ayant peur de la réveiller et m'enfouis dans la foret, sans me retourner.
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| | | Rubis-Hiroto Révolutionnaire.
Date d'inscription : 14/05/2011 Age : 25 Localisation : ... Derrière-toi ! Messages : 797 Points : 885
| Sujet: Re: [Fiction][Fantaisie][Romance/Drame][Critique Humaine] Le reflet narcissique. Ven 21 Déc - 16:34 | |
| Il ne reste que l'épilogue et mon récit sera définitivement terminé.
Enfin presque.
Si un jour j'ai l'occasion de publier un roman, je retravaillerai ce texte pour en faire un roman. J'ai pris beaucoup de plaisir à écrire ce cours et modeste petit texte. Merci à ceux qui commentent, qui lisent. Je crois que c'est la plus belle chose que l'on puisse m'offrir ou me faire.
L'épilogue s’appellera "La chute".
Merci, merci beaucoup à ceux qui sont sur ce sujet actuellement et qui lisent ces mots-ci.
Joyeux Noël !
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| | | Rubis-Hiroto Révolutionnaire.
Date d'inscription : 14/05/2011 Age : 25 Localisation : ... Derrière-toi ! Messages : 797 Points : 885
| Sujet: Re: [Fiction][Fantaisie][Romance/Drame][Critique Humaine] Le reflet narcissique. Mar 22 Jan - 17:52 | |
| - Introduction :
Après un très long moment, je décide de poster mon ultime épilogue de cette courte nouvelle. J'espère que ça vous a plu (ou que ça va vous plaire) ! La fin de : Le reflet narcissique. - Spoiler:
La perte d'êtres chères à mes yeux m'a amené au couloir de la mort. Je titubais dans cette foret devenue lugubre, sombre. Perdue. Oui, perdue au milieu d'un monde souillé de sang. Eneko morte. Léo mort. Il ne restait plus rien.
Toutes ces batailles inutiles, toute cette haine ont emporté l'espérance avec eux. Et avec l'espérance, la joie de vivre. Je n'avais plus le désir de demeurer à ce moment. Je n'avais plus de raison d'exister. J'espère que les Nomades emporteront cette bataille, vraiment. Ils le méritent. Et si ils perdent, plus de sang ne salira ces terres arides. Pourquoi continuer ? Pourquoi luter ? Tout aurait été vain. Je repensais à tout ce que j'ai vécu. Au début, je me souciais pas mal de ces choses-là. Je veux dire, la vie, la mort … l'amour. Je vivais ma vie avec Léo et je l'aidais dans ses tâches quotidiennes. Je croyais que la vie était simple, facile. Mais j'étais bien trop naïf. Si je n'avais pas regardé ce foutu miroir, rien de tout ça n'aurait pu arriver. C'est de ma faute, ces morts. Je pouvais aller retourner aider les Nomades, bien-sûr, mais je fus sur que cela était inutile. Voilà comment céder à une mort facile. Mais terrible, à la fois. Céder à la haine n'est pas une fin envisageable. Pourtant, c'est ma fin. Voilà ma fin, la voilà. Beaucoup de questions me tourmentaient l'esprit à ce moment là. Ma conscience était brumeuse, je ne voyais plus clair. Et je vacillais dans ce bois. Je distinguais comme un bruit de cascade au fur et à mesure que j'avançais. Aussi, tout au long de la marche, je sentais comme si je tombais. Devant moi, il n'y avait plus d'arbres.
Il y avait une cascade. Je vagabondais, cette allée herbée se transformait en un couloir lugubre et lassant. Au bout, la cascade. Ma vie devait s'arrêter là-bas.[/size[size=12]J'ai vécu toute une vie, des aventures.J'ai eu l'honneur de connaître des personnes formidable et un pays magique. Je ne savais pas que le monde était comme ça. Eh bien, si. Il est comme ça.Maintenant, tout est fini. Le dénouement est arrivé. Le bruit de la cascade se faisait plus grand. Et je marchais. Mes yeux n'avaient plus de regard.J’étendais mes mais de droites à gauches. L'humidité était là, de plus en plus grande. Ce qui annonce de l'eau, bien-sur.Je continuais de marcher, encore marcher, jusqu'à en mourir.Il n'y avais plus de terre devant moi : c'était le vide total, la présence d'une cascade.Je me laissais basculer en avant.
Dans cette cascade ...
Toujours les bras étendus.
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